Le hurlement de ton absence
Je contemple l'étendue infinie qui t'a remplacé,
Cet espace vide que l'on aurait dû remplir de souvenirs.
Ce néant qui hurle un silence assourdissant.
Je ne te cherche plus du regard. J'ai accepté ton départ...
Mais cette absence qui reste après toi me brûle la peau,
Assèche mon cœur d'un vent glacial.
Je n'ai nul part où semer des graines,
Le nectar a pris un goût amère,
La terre n'est plus fertile depuis longtemps
Et je hurle, je hurle au vent
Que le dieu de ces terres ne souffrira plus de mes prières.